L’essentiel sur la table de mixage

La table de mixage se révèle être un outil indispensable pour tous ceux qui manipulent le son. Ainsi, en studio, en répétition ou en live, elle permet d’améliorer la qualité de diffusion du son. Cependant, avec les différents modèles et marques disponibles sur le marché, les non-connaisseurs ne s’y retrouvent plus.

Mais, c’est quoi une table de mixage ?

La table de mixage est, comme son nom l’indique, un appareil permettant de mixer plusieurs sources sonores dans une même machine. Pour faire simple, elle regroupe toutes les entrées [micro, ordinateurs, clavier, batterie, guitares…] vers une seule sortie et de les régler de manière indépendante. table de mixage 1 Chaque matériel ne produit pas la même tension. La table de mixage sert à convertir tous les signaux au niveau ligne. Pour que cela soit possible, la table de mixage met à disposition plusieurs sections à l’exemple du réglage de volume, de l’égaliseur, du panoramique et de l’insertion d’effet. Chacune de ces tranches correspond à une source particulière. La maîtrise parfaite de la manipulation de la table de mixage passe donc par la maîtrise du fonctionnement de ces sections.

Comment l’utiliser ?

Certes, chaque table de mixage renferme des détails techniques qui peuvent effrayer un utilisateur novice. Cependant, en se référant au manuel d’utilisation, il est facile de s’en sortir. Avant d’utiliser une table de mixage, il faut connecter tous les instruments.
Suivant le modèle et la marque, le nombre d’entrées sur la table est variable. Il y a celles avec 4, 16, 32 et 64 canaux. Pour brancher une source en stéréo, il faut 2 entrées. Pour la batterie, on utilise plusieurs canaux pour régler d’une manière indépendante le son des différents éléments comme la grosse caisse, le charleston et la caisse claire. Une fois que les instruments sont branchés sur chaque entrée, il est désormais possible d’effectuer leur réglage individuel.
ultiliser une table de mixagePar la suite, il convient de connecter les sorties à des enceintes de studio. Un simple casque audio peut suffire pour profiter d’une écoute discrète. Un modulomètre permet de visualiser le volume de sortie. On retrouve sur certains modèles de tables de mixage des sorties séparées pour les monitors et pour le master.
Ensuite, on active les canaux de la table de mixage grâce au bouton mute. Quand le bouton est désactivé, aucun son ne sort de ce canal. Ainsi, avant de commencer, il faut s’assurer que le mute est désactivé sur les entrées à utiliser. Il faut aussi activer l’alimentation fantôme. Cette dernière fonction est utile dans les studios d’enregistrement. Elle permet d’envoyer de l’électricité aux appareils qui en ont besoin à l’instar des microphones statiques.
On passe maintenant par le réglage des volumes. Cette opération peut être réalisée par des potentiomètres. Avec les tables de mixage numérique, il est désormais possible d’opter pour le contrôle numérique. Il faut aussi régler les graves et les aigus avec les potards graves, médiums et aigus pour chacun des canaux.
Enfin, il suffit d’incorporer les effets. On retrouve sur la table de mixage des auxiliaires qui sont des entrées et des sorties permettant d’envoyer des effets. On peut envoyer une réverb, un phasing ou un delay.

Comment choisir une table de mixage ?

Pour s’initier aux tables de mixage, vous pouvez en acquérir une d’occasion ou bien vous procurer une table de mixage neuve. Quel que soit votre choix, vous devez d’abord décider si vous voulez une table de mixage numérique ou analogique, il devient difficile de choisir surtout si c’est la première fois qu’on en achète une. Cependant, les professionnels ont retenu quelques critères à prendre en considération.
En premier lieu, il y a l’utilisation. Pour une utilisation de type discothèque, un modèle avec beaucoup d’entrées est recommandé. De cette façon, il sera facile de réaliser les branchements ainsi que les réglages. En revanche, si l’utilisation de la table est axée sur le scratching, l’idéal c’est d’opter pour un modèle offrant un accès rapide aux contrôles favoris.
Ensuite viennent la solidité et l’espace des boutons. Dans la pratique, on privilégie les tables compactes et robustes. Ces qualités facilitent la manipulation des boutons. Par contre, si les boutons sont trop serrés, l’utilisateur aura du mal à manier l’appareil. De préférence, les doigts doivent pouvoir se glisser aisément à travers la table. Pour le savoir, rien ne remplace l’essai en magasin.
Enfin, il faut également prendre en compte les réglages. Outre les réglages basiques de volume et d’égalisation disponible sur chaque piste, la présence de bouton en surplus comme le fader et les effets sont utiles.